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1.
Annales d'Endocrinologie ; 83(5):357, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-2041512

ABSTRACT

Objectif Évaluer la fréquence et la localisation des infections chez les femmes enceintes diabétiques. Patientes et méthodes Étude transversale descriptive portant sur 200 parturientes diabétiques (diabète gestationnel et diabète antérieur à la grossesse) suivies dans un service de gynécologie obstétrique. Ont été incluses les patientes ayant eu un suivi complet jusqu’au terme. Résultats L’âge moyen de nos patientes était de 32,91±4,65 ans. Il s’agissait d’un diabète gestationnel dans 46 % des cas, d’un diabète de type1 dans 32,5 % et d’un diabète de type2 dans 21,5 % des cas. Une infection intercurrente durant la grossesse diabétique a été retrouvée chez 79,5 % de nos patientes : – 77 % des infections étaient des vulvo-vaginites, – 22 % étaient des infections urinaires basses et 5,5 % des infections urinaires hautes, – 21,5 % étaient des infections ORL virales non en rapport avec la Covid-19, – 6 % étaient des infections Covid-19, – 15 % étaient des infections cutanées (onychomycose, intertrigo inter-orteils et panaris) – et 1 % étaient une listériose. Discussion Nos résultats ont montré une prévalence accrue des infections durant la grossesse diabétique, en particulier au niveau urinaire et vulvo-vaginal. C’est pourquoi il est recommandé une surveillance rapprochée de la grossesse chez les parturientes diabétiques, avec entre autres, la réalisation mensuelle d’un examen cytobactériologique des urines et d’un prélèvement vaginal [1].

2.
La Revue de Médecine Interne ; 42:A444, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1531749

ABSTRACT

Introduction Le personnel soignant est considéré parmi les populations les plus touchées par la pandémie Covid-19. Dans cette optique, nous avons mené une étude dont l’objectif était d’étudier l’impact de cette pandémie sur le comportement alimentaire des blouses blanches ainsi que sa relation avec leur profil anthropométrique. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude transversale incluant 40 résidents en médecine exerçant dans des centres hospitalo-universitaires à Tunis. Les données ont été collectées via un questionnaire renseignant sur les mesures anthropométriques et les conduites alimentaires des participants. Résultats L’âge moyen était de 28,5±1,8 ans. Une prédominance féminine était notée dans 77,5 % des cas. 80 % étaient sans antécédents. Une atopie, un diabète de type 2, une hypotension artérielle et des adénofibromes étaient retrouvés dans 10 %, 5 %, 2,5 % et 2,5 % des cas respectivement. 22,5 % étaient tabagiques et plus que le quart (27,5 %) étaient consommateurs réguliers d’alcool. L’activité physique était faible dans la moitié des cas, modérée dans 45 % des cas et intense dans 5 % des cas. Une infection SARS-COV 2 était retrouvée chez 44 % des participants. La forme légère était la forme prédominante (dans plus de 90 % des cas). Ils étaient tous vaccinés. L’IMC moyen était de 23,4±2,6 Kg/m2 avec une surcharge pondérale objectivée dans 20 % des cas (n=8). La consommation des compléments alimentaires était notée dans 62,5 % des cas (n=25). Plus que la moitié des résidents (60 %) présentaient des troubles du comportement alimentaire (TCA) à type de grignotage (56 %) (n=18), boulimie (6 %) (n=2), binge eating disorder (9 %) (n=3), night eating syndrome (9 %) (n=3), hyperphagie (16 %) (n=5) et compulsion alimentaire (26 %) (n=8). L’impact des régresseurs (sexe, tabagisme, IMC, consommation d’alcool, activité physique, consommation de compléments alimentaires, infection SARS-COV2) sur la présence de troubles des conduites alimentaires a été étudié par le modèle de régression logistique binaire. Seule la consommation d’alcool était considérée comme facteur de risque de développer un TCA avec p=0,05 (Odds ratio=19). Conclusion Notre étude a montré que les TCA sont bel et bien fréquents chez le personnel soignant pendant la pandémie du SARS-COV2. Outre la consommation d’alcool qui s’est avérée un facteur de risque de survenue des TCA, il faut mentionner que d’autres facteurs sont à rechercher et à évaluer dans d’autres études comme le stress qui s’est amplifié durant ces conditions particulières de l’exercice médical.

3.
Annales d'Endocrinologie ; 82(5):552, 2021.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1432806

ABSTRACT

Objectif L’objectif de ce travail était d’établir la prévalence de la covid-19 chez des patients obèses. Méthodes Il s’agit d’une étude transversale ayant inclus 200 patients obèses suivis à l’Unité d’Obésité de l’Institut National de Nutrition de Tunis. Tous les patients ont été contactés par téléphone pour leur demander s’ils ont été infectés par la Covid-19. Les renseignements clinico-biologiques ont été relevés à partir de leur dossiers. Résultats Notre population était âgée en moyenne de 45±15,9 ans avec un sex-ratio F/H=0,3. L’IMC moyen était de 39,4±5,7kg/m2 avec un tour de taille de 120,5±13,7cm et un pourcentage de masse grasse de 44,5±6 %. L’ancienneté de l’obésité chez nos patients était de 15,5±9,9 ans. Une infection par le COVID-19 a été rapportée dans 15,5 % des cas. Un seul patient avait une forme asymptomatique. La forme pauci-symptomatique était observée dans 9,5 %, et la forme mineure dans 5 % des cas. Une forme compliquée de décès était noté chez un patient. L’étude analytique n’a pas montré de relation statistiquement significative entre la sévérité de l’infection et l’âge, la présence de comorbidités, l’IMC et l’ancienneté de l’obésité. Toutefois, une relation statistiquement significative a été retrouvée entre le pourcentage de masse grasse avec l’infection par le COVID-19 d’une part(p=0,003), et la sévérité de la maladie(p=0,006). Conclusion L’obésité est non seulement un facteur de gravité, mais aussi un facteur de risque de la maladie.

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